Pourquoi et comment créer des contenus pour mettre en valeur vos projets ?
Publié le 20 octobre 2022Avoir un site Internet, une application mobile ou tout autre outil numérique implique, la plupart du temps, de les remplir de contenus de qualité. Google a martelé depuis de nombreuses années que, pour être bien référencé dans son moteur de recherche, seul le contenu compte (même si ce n’est pas aussi simple que ça). Les réseaux sociaux ont envahi notre quotidien en nous bombardant de contenus de toutes sortes, et bien souvent inutiles et chronophage. Et on ne parle ici que de la consommation de ces contenus, imaginez maintenant le temps à consacrer pour leur création…
A force de créer ou de développer sur des CMS (Content Management System) pour les sites web, pour des applications géolocalisées, pour des contenus en réalité augmentée ou des outils pour favoriser l’UGC (User Generated Content), il a été nécessaire de nous donner les moyens de répondre à nos besoins internes en matière de création de contenus. Ce pôle « stratégie éditoriale » peut également être mis à disposition de vos projets.
Vidéos, interviews, reportages, articles, médias géolocalisés ou augmentés, capsules vidéos et posts à destination des réseaux sociaux, le pôle édito’ conçoit et réalise différents contenus, tous adaptés aux besoins et aux campagnes de communication de leurs partenaires.
De la réflexion à la production, les objectifs restent identiques : solutionner des problématiques rencontrées par les entreprises et améliorer leur communication numérique grâce et par des contenus sur-mesure.
En ce sens, Jolifish Europe s’appuie sur une équipe de spécialistes éditoriaux, composée d’un journaliste, de rédacteurs, d’un vidéaste et d’une community manager, ainsi que sur des outils spécialement conçus pour créer aussi bien des contenus traditionnels, géolocalisés en temps réel, générés par les publics, qu’en réalité augmentée.
Les talents du pôle éditorial produisent ainsi des contenus spécifiques pour pallier à des difficultés diverses et variées. Mais surtout coordonne la conception de contenus facilement déclinables pour l’ensemble des plateformes numériques de ses partenaires.
Pour vous illustrer cette création éditoriale, nous vous invitons dans les coulisses de conception de la dernière campagne de contenu réalisée pour l’un de nos partenaires historiques : le Jardin des Papillons. Coup d’oeil.
1. Identification des besoins du partenaire
Avant la production d’un contenu, il convient d’échanger avec le partenaire impliqué pour identifier, avec lui, ses besoins réels, cibler les problématiques pour lesquelles il souhaite trouver des solutions, et lui soumettre des idées de contenus à créer par nos soins.
En l’occurence, le Jardin des Papillons, situé à Hunawhir, sur la route des vins, est un havre de paix pour des centaines de papillons originaires d’Amérique du Sud, d’Asie ou encore d’Afrique. Mais c’est également un lieu d’information sur l’importance de la biodiversité et la préservation de l’environnement, pour l’ensemble des publics.
Martin Bueche, le créateur, souhaite sensibiliser le plus grand nombre à ces enjeux environnementaux. Des sujets qui prennent d’ailleurs tout leur sens en ces périodes de remises en question écologiques.
Mais comment diffuser l’information au plus grand nombre ? Comment être efficace et impactant ? Les canaux de diffusion sont nombreux, les médias tout autant. Et à l’ère du numérique, comment savoir quel format adopter ?
C’est ici qu’intervient l’expertise de Jolifish Europe. D’une part, avec l’intervention de Michael Bechler, CEO et stratége numérique, qui pense et organise la stratégie de contenu adéquate.
2. Brief des équipes
Et, d’autre part, avec le pôle éditorial prenant le relais sur la conception des contenus. Un brief est établi avant le lancement de l’opération :
- quelles sont les problématiques actuelles rencontrées par le Jardin des Papillons ?
- quel est l’intention de cet appui stratégique ?
- à qui souhaite-t-il s’adresser ?
- quels sont les messages à véhiculer ?
- quels sont les outils numériques dont le partenaire dispose ?
- quel est la valeur ajoutée des futurs contenus ?
- quel format choisi pour ces contenus ?
- quelle est la stratégie adoptée ?
- quand les contenus doivent-ils être réalisés et diffusés ?
Une fois le brief défini, les collaborateurs de l’équipe contenu s’entretiennent pour évoquer le sujet. Le chef de projet s’assure de la compréhension de la stratégie éditoriale, de la compréhension du type de contenu attendu, puis impulse la mise en oeuvre.
Pour le Jardin des Papillons, il est convenu de réaliser deux reportages vidéo. Fers de lance de cette campagne de contenu, déclinables sous d’autres formats, et facilement accessibles pour le plus grand nombre.
Pour le jardin : l’un présente le lieu, l’autre, donne la parole à son créateur. L’idée est donc de proposer deux angles, deux points de vue différents. Le premier mise sur la découverte, l’étonnement et la curiosité d’une personne découvrant ce lieu. Quels types de papillons sont présents ? Quel est l’ambition du lieu ? Que peut-on découvrir lors de notre ballade parmi cette féérie de couleurs ? Le second est d’avantage pragmatique. C’est le créateur qui s’adresse directement à la caméra. D’où lui vient cet amour pour les papillons et la nature ? Pourquoi tient-il tant à préserver la biodiversité ? Quelle est la genèse de ce sanctuaire ?
Le choix de ces angles n’est pas anodin. Il permet d’aborder un même sujet différemment, de confronter deux points de vue, et de toucher d’avantage de personnes. Cette initiative permet également de décliner ces vidéos en d’autres contenus, mais nous y reviendrons un peu plus tard.
Un planning de suivi est créé, les missions datées et attribuées, et tout au long de cette production, le chef de projet veille au respect de la stratégie, à la validation des sujets, et au bon suivi des productions.
3. Préparation du sujet et organisation du tournage
Justement, la première action menée pour enclencher la création des contenus est l’organisation d’un tournage.
C’est le journaliste qui est en charge de cette tâche. Il prépare ainsi ses questions, la future trame des vidéos, et réfléchit à une première ébauche de plans à réaliser pour les montages finaux. Il n’est pas question de faire des vidéos pour faire des vidéos. Les reportages sont pensés à l’avance : comment présenter correctement le sujet ? comment l’illustrer ? et comment s’assurer que les informations sont compréhensibles.
Il prend ensuite contact avec le partenaire pour définir d’un rendez-vous. Selon les besoins, la durée du reportage varie. Ici, le tournage a duré plus d’une matinée pour préparer caméra, micro, lumière puis mettre en boîte l’interview de Martin Bueche et l’ensemble des plans de présentation du jardin et des papillons.
En parallèle, des « mini-vidéos » sont réalisées aussi bien par le journaliste que par la community manager pour présenter les coulisses du tournage. Ces capsules permettent à la fois de teaser l’action en cours, et de diffuser ultérieurement des vidéos de type « making-of ».
« Coupez ! » Une fois tous les rushs réalisés, le journaliste peut procéder au montage.
4. Montage et déclinaison des vidéos
De la même manière que la préparation des reportages, le montage n’est pas laissé au hasard. Le journaliste et le chef de projet s’assurent que la trame, la narration, le choix des plans, la musique et les informations présentées forment un ensemble cohérent et compréhensif par tous et toutes.
Un contenu vidéo doit capter dès les premières secondes l’intérêt des lecteurs, et proposer un sujet intéressant pour maintenir cette attention durant plusieurs minutes.
Si les montages sont conformes, le binôme valide la forme et le journaliste boucle les sujets. Mais sa mission ne s’arrête pas ici. En complément, il créé des capsules vidéos, courtes et concises, permettant d’évoquer des sujets complémentaires ou des focus spécifiques à destination, dans un format différent, des réseaux sociaux.
« Rien ne se perd, tout se transforme », si nous pouvons nous permettre cette réinterpréation de cette célèbre citation d’Antoine Lavoisier.
Effectivement, les rushs inutilisés lors de la conception des deux reportages ne sont pas supprimés. Ils peuvent être utilisés au profit de capsules complémentaires, et s’articuler autour de thématiques précises permettant d’approfondir le sujet du Jardin des Papillons, et de concevoir d’autres contenus.
En d’autres termes, notre journaliste identifie différents sujets en lien avec les deux reportages réalisés :
- Pourquoi avoir intégré la réalité augmentée dans le jardin ?
- Pourquoi le jardin ferme-t-il ses portes durant la période hivernale ?
- Quel est le plus grand danger pour les papillons ?
Au total, ce sont plus de 30 capsules vidéos qui sont réalisées, évoquant chacune un sujet et/ou une thématique différentes. Des contenus utiles pour alimenter les plateformes numériques du Jardin des Papillons mais aussi ses réseaux sociaux. Nous vous en parlons juste après.
5. Rédaction d’articles écrits
En complément des productions vidéo, le journaliste se munit de sa plus belle plume et se met à écrire papiers et autres billets, complémentaires aux vidéos. Pourquoi ? Car ce sont des médias prisés sur le web, un atout SEO indispensable pour les sites internet (partage, backlinks), et encore un plaisir de lecture pour bon nombre d’utilisateurs. En plus, ces articles permettent d’apporter des informations inédites ou d’aborder un sujet, sous un autre angle. Des contenus complémentaires, en somme.
Pour le Jardin des Papillons, les articles sont diffusés sur le média Hop.alsace, ici et ici, ainsi que sur le site www.voyager-local.com.
L’objectif : localiser l’emplacement, informer sur ce qu’est le lieu, et inscrire ces informations dans le temps pour que les lecteurs et les personnes intéressées puissent lire et s’y rendre à n’importe quel moment. Un atout également pour les acteurs territoriaux, dont les offices de tourisme souhaitant promouvoir les acteurs de leur territoire.
6. Création et programmation de posts sur les réseaux sociaux
Une fois l’ensemble des contenus créé, le journaliste laisse la main à la community manager. Son rôle ? Promouvoir le message du partenaire, capter l’intérêt de nouveaux publics, fédérer une communauté, et évidemment diffuser ces nouveaux contenus à but informatif.
La CM (comme nous l’appelons, dans le jargon) fait donc le relais sur ces médias, partage les articles et les vidéos dont ces capsules vidéos, évoquées plus tôt, et dédiées aux réseaux sociaux, respectueuses des usages de ces plateformes (vidéo incisive, format atypique, durée courte..).
Ces contenus sont idéals pour attirer une attention, partager une information spécifique et créer des interactions rapides avec le plus grand nombre. Ce sont également des contenus facilement intégrables dans un planning de diffusion. Car oui, notre CM propose un calendrier de diffusion alternant les contenus nouvellement créés, le rappel d’informations relatives au Jardin des Papillons, la rédaction de posts informatifs ou encore l’intégration de contenus temporaires tels que des « réels » ou des « stories » pour intéresser les abonnés de la page Facebook et du compte Instagram du Jardin des Papillons.
Exemple d’un « réel » créé sur le compte Instagram du Jardin des Papillons :
7. Suivi des actions
Les productions sont évidemment datées pour être produites et présentées mais les actions de l’équipe éditoriale ne s’arrêtent pas dès leur mise en ligne. L’équipe assure un suivi constant de ces contenus, organiques et évolutifs : nombre de visionnage, moments préférés, commentaires, partages…
L’intérêt est double : analyser la réception de ces contenus et comprendre l’impact qu’ils ont dans la transmission des informations.
Le pôle éditorial accompagne et guide l’ensemble des partenaires de Jolifish Europe dans leur stratégie éditoriale ,de la genèse à la production desdits contenus, afin de résoudre des problématiques auxquelles ils sont confrontés.
Nous mettons un point d’honneur à créer des contenus à valeur ajoutée, présentant un réel intérêt informatif et communicationnel.
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