Huit moments qui nous ont marqués au CES 2022
Publié le 14 janvier 2022La dernière édition du CES s’est clôturée vendredi 7 janvier 2022 après trois jours intenses de shows, de démonstrations, de persuasion et surtout de rencontres.
Trois jours durant lesquels Jolifish Europe et les Editions du Signe, ont porté fièrement les couleurs de l’Alsace et de la French Tech pour présenter la technologie de réalité augmentée wow.ink.
Même si l’adage dit “ce qui se passe à Vegas reste à Vegas”, on a décidé de faire une légère entorse à la règle pour vous faire un récapitulatif des moments les plus marquants de cet événement. Coup d’œil.
La ville de la démesure
Las Vegas est à l’image des Etats-Unis : démesurée. Et pour cause ! C’est la première ville hôtelière au monde avec pas moins de 150 000 chambres d’hôtels, 1 200 établissements possédant une licence de jeu, 40 millions de touristes chaque année, 330 mariages quotidiens et quasiment autant de jours ensoleillés. Rien que ça.
Elle est mondialement réputée pour ses imitations de monuments et de quartiers historiques comme la Tour Eiffel, le pont de Rialto à Venise, le Colisée ou encore le Sphinx pour ne citer qu’elles. Avec ses centaines de casinos, de restaurants, de boîtes de nuit et ses excursions insolites en tout genre, elle est à la tête des villes de tous les excès, d’où son nom de “ville du pêché ».
Bref, vous l’avez compris, en foulant son sol, on se prend une claque, et on reste ébahi face à ce ballet de lumières, d’effets visuels et d’attractions toutes plus impressionnantes les unes que les autres.
La French Tech à l’honneur du CES
La France a été la délégation étrangère la plus représentée au CES puisque 140 représentants de la French Tech ont répondu présents à cette nouvelle édition. L’occasion de mettre en avant le savoir-faire français en matière de santé, de domotique, d’intelligence artificielle, d’énergie intelligente ou encore de réalité augmentée.
L’occasion également d’échanger avec d’autres entrepreneurs et de découvrir de petites pépites à l’image de Kinetix, qui développe un logiciel incroyable permettant d’extraire les mouvements d’une personne depuis une vidéo pour en réaliser un modèle 3D. On a passé la soirée avec son fondateur, Yassine Tahi, un fana du Metaverse et des NFT, sujets qui nous intéressent profondément pour l’évolution de notre technologie wow.ink.
Des absents… et des stands désertés
On a senti le spectre de la covid peser sur l’événement malgré l’entrain des organisateurs et des participants. Certaines entreprises comme Amazon, T-Mobile, Nvidia ou encore Meta ont préféré annuler leur participation. D’autres comme La Poste et LG ont laissé un stand vide; seuls des QR Codes à scanner ont été disposés pour dévoiler leurs futurs produits.
Au total, 42 exposants ont décliné leur venue. Une ambiance quelque peu palpable, on vous l’accorde.
Une rencontre du troisième type
Vous les avez déjà vus dans de nombreuses vidéos, on a pu les voir en chair et en alu’. Les légendaires robots conçus par Boston Dynamic sont réellement impressionnants voire presque flippants tellement le mimétisme avec le mouvement humain et animal est réaliste.
1 minute 30 pour convaincre
On a eu la possibilité de pitcher le concept de wow.ink devant des milliers de spectateurs connectés dans le monde entier. Un peu moins de deux minutes pour expliquer et présenter notre ambition : démocratiser la réalité augmentée dans l’édition papier.
Ça a l’air facile dit comme ça mais on a eu droit a une surprise, et non des moindres, à la dernière minute, avant notre passage. Alors que nous sommes censés pitcher en français, nous sommes prévenus à 5h00 du matin qu’il y a eu un nombre importants de désistements impliquant à la fois l’annulation de cette session et la confirmation de notre participation à la session en anglais, à 7h00 du matin.
En anglais, vous dites ? Ni une ni deux, Samuel, en charge des relations presse, se dévoue pour faire ce topo’. Dévoué corps et âme à notre cause, déterminé à marquer les esprits, il tombe le maillot le sweatshirt pour faire apparaître sa belle chemise hawaïenne, et surtout attirer l’attention de l’auditoire. Le public est conquis.
Notre passage au 20h de TF1
Oui, vous avez bien lu. On a eu le privilège d’être interviewé par Justine Corbillon, journaliste à TF1. Malgré la qualité de la connexion internet très aléatoire qui a, quelque peu, impacté notre démonstration de wow.ink, on a réussi à les intéresser et à les convaincre.
Sur l’ensemble des entreprises françaises, seules trois d’entre elles ont été retenues pour apparaître au 20h de la chaîne. Jusqu’à la dernière minute, on a tremblé avant d’avoir la confirmation de notre passage… mais on a pu compter sur la persévérance de Samuel pour nous dégoter un portrait à l’ouverture du reportage. Chapeau bas Samuel.
La BMW iX (ce n’est pas pour la frime)
Oups, on a failli oublier : on nous a donné les clés de la BMW iX, une voiture électrique valant près de 100 000 $. Un véhicule AAA, autant sous le capot que dans l’habitacle, et même au niveau du système audio. Ça a été un régal de pouvoir se promener, à son bord, librement dans la ville et quasiment sans surveillance. L’accélération est monstrueuse et le modèle sera proposé avec une carrosserie qui peut changer de couleur à volonté. Bluffant.
Ocean’s (1)4
Pour conclure ces quatre jours au CES, à Las Vegas, on s’est rendu au mythique Casino Bellagio, le casino emblématique de la ville et de la saga cinématographique Ocean’s. Des milliers de mètres carrés de machines à sous, de tables de BlackJack et de roulettes à perte de vue.
A défaut de braquer le casino et de faire sauter la banque, on a pu profiter de l’un des plus incroyables lieux de Las Vegas et assister au show des Fontaines du Bellagio.
Et puisqu’une « image vaut mille mots », voici notre récap’ en vidéo :
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